Une piste d’athlétisme toute neuve pour le stade PLGC !



Gil BRIAL, le deuxième vice-président de la province Sud et Jean-Gabriel Favreau, le président de la commission de la jeunesse, des sports et des loisirs de la Province, en compagnie de Florence Ghilbert-Bezard, la commissaire déléguée de la République pour la province Sud, ont inauguré ce matin, la nouvelle piste d’athlétisme du PLGC. Depuis plus de 70 ans, trois générations de Calédoniens ont foulé ce terrain. Un événement qui été aussi marqué par une remise de médaille à Clément Poaniewa, le gardien de l’infrastructure sportive.

 « Le PLGC, c’est le stade de tous les Calédoniens. Nos parents l’ont connu, nous-mêmes l’avons fréquenté et aujourd’hui, ce sont nos enfants », s’est exprimé Gil Brial soulignant ainsi, l’attachement affectif des Calédoniens pour ce complexe sportif.

La rénovation de la piste d’athlétisme qui a duré un mois en 2020, a coûté 8,7 millions de francs financés à 50 % par la province Sud et 50 % par l’État via l’Agence Nationale du Sport.

« Je remercie l’État pour son action en Nouvelle-Calédonie, notamment dans le secteur sportif. Ce qui permet à nos associations et clubs sportifs de fonctionner correctement, ce sont les équipements. Ce stade a une belle histoire et je souhaite qu’elle perdure encore de nombreuses années », a-t-il affirmé.

Avec une fréquentation de 65 000 personnes à l’année dont 24 200 issues du milieu associatif et 41 600 du milieu scolaire, « c’est un bel outil qui vieillit bien parce que nous l’entretenons » se félicite le deuxième vice-président.

Un complexe sportif incontournable

« Quand je vois cet équipement, je pense aux enfants et aux associations, a ajouté Florence Ghilbert-Bezard, la commissaire déléguée de la République pour la province Sud. Le sport joue un rôle important auprès de la population, car il véhicule des valeurs : la fraternité le respect, la tolérance, le courage, la solidarité et l’esprit d’équipe. En Nouvelle-Calédonie, la pratique sportive est une réalité, il y a entre 10 à 20 % de licenciés dans chaque commune. Félicitations aux artisans de cet équipement ! »

Avec une surface totale de 22 000 m2, le complexe comprend : un terrain de football en gazon synthétique, une piste d’athlétisme, deux aires de sauts, une aire de lancer de poids, cinq terrains de volley-ball, deux terrains de basketball et un terrain de handball, ainsi que trois tribunes.

Plusieurs événements ont marqué l’histoire du PLGC :  les Jeux du Pacifique en 1987 où il a été le terrain d’entraînement, le concert de Lucky Dube en 1996. Le stade a également servi de terrain officiel pour la phase de poules féminines de football et pour une demi-finale, lors des Jeux du Pacifique de 2011.

En 2009, en prévision de l’organisation des XIVe Jeux du Pacifique, le complexe avait été rénové entièrement une première fois, pour un montant total de 600 millions de francs.

Clément Poaniewa, reçoit la médaille de la province Sud.

Clément Poaniewa, une figure emblématique du PLGC

« Ce stade est lié à une famille. Celle des Poaniewa. Aujourd’hui, nous mettons à l’honneur la carrière de Clément qui est parti à la retraite l’année dernière, mais qui a été le gardien du stade pendant près de quatre décennies, a souligné Gil Brial.  Avant lui, c’était son père Raymond. Clément est quelqu’un de discret, mais il est travailleur et engagé. »

Après 39 années de bons et loyaux services, Clément Poaniewa âgé, aujourd’hui de 63 ans, a pris sa retraite l’année dernière. Au nom de la présidente de l’assemblée de la province Sud Sonia Backes, le deuxième vice-président a remis à l’ancien gardien du stade, la médaille de la province Sud : « Je vous remercie pour votre implication qui a été appréciée tout au long de votre carrière. L’histoire du stade est associée  à la vôtre et à celle de votre famille. »

Touché par ce geste, Clément Poaniewa avoue ressentir un pincement au cœur de quitter ce lieu dont il a connu toutes les évolutions. « J’ai grandi ici, j’en garde un certain attachement mais par la force des choses, il faut à présent tourner la page. Grâce à mon métier, j’ai côtoyé pas mal de monde, que cela soit : des élèves, des enseignants, des sportifs, des dirigeants. Cependant, je suis aussi content de partir à la retraite parce qu’il ne faut pas oublier qu’il y a des contraintes. Je n’avais pas de week-end, en raison des astreintes. Le fait de passer à autre chose, ça fait du bien aussi. »

Aujourd’hui, l’ancien gardien est retourné vivre à Touho, sa commune natale, mais il ne compte pas rester inactif. « J’ai des projets que je souhaite garder secret pour l’instant. Ce qui est sûr, c’est que je ne vais pas rester à ne rien faire. »


Un athlète accompli et médaillé !

 Sportif Clément Poaniewa a connu un très beau parcours sportif et a participé à plusieurs Jeux du Pacifiques et championnats. Il a obtenu plusieurs médailles : 1975 médaillé d’or au saut en hauteur, au Jeux du Pacifique de Guam – 1978 médaillé d’or au saut en hauteur au championnat du Pacifique Sud à Tahiti –  1979 médaillé d’argent au saut en hauteur au Jeux du Pacifique à Fidji – 1983 médaillé d’argent au saut en hauteur et médaillé d’argent au triple saut – 1987 médaillé d’or au saut en hauteur au Jeux du Pacifique de Nouméa.

Son record est de 2,11 mètres en saut en hauteur rouleau ventral ! Clément Poaniewa ne s’est pas contenté d’exceller en athlétisme, il s’est aussi illustré en basket Ball, au sein notamment du club du Mont–Dore plusieurs fois champions de Calédonie.


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