Sécurité alimentaire : l’abattoir de Bourail se modernise pour un avenir durable



« Notre mission première : servir. Servir tous les éleveurs de la Calédonie en leur permettant de faire abattre leurs animaux à des prix garantis, et servir les consommateurs en leur proposant des viandes de qualité. » – Lionnel Brinon, Président de l’OCEF.

C’est avec cette ambition que l’OCEF, avec le soutien de la province Sud, représentée par Philippe Blaise, 1e vice-président, de la province Nord et de l’État, lance une nouvelle étape majeure pour l’abattoir de Bourail : la modernisation et rénovation de cet outil en place depuis 40 ans, et la création d’une plateforme de compostage pour valoriser les déchets organiques issus de l’abattoir.

Un évènement qui a réuni les représentants de l’État, l’OCEF, la mairie de Bourail, la Chambre d’agriculture, le Syndicat des éleveurs de Nouvelle-Calédonie, la Fédération Nationale de Syndicat d’Exploitants Agricoles de Nouvelle-Calédonie (FNSEA NC), ainsi que les responsables de la province Sud, de la province Nord et du gouvernement. Deux projets structurants, véritables bouffées d’oxygène pour les entreprises calédoniennes.


Un abattoir modernisé pour une filière renforcée

Construit en 1985 et calibré pour produire 4 000 tonnes de viande, l’abattoir multi-espèces de Bourail n’était plus adapté aux besoins d’un marché en constante évolution : « Depuis dix ans, des investissements étaient attendus pour moderniser l’outil. Nous l’avons vu depuis le Covid, et plus récemment lors des émeutes de mai 2024 : sécuriser notre abattoir est essentiel pour garantir la sécurité alimentaire des Calédoniens », rappelle Lionnel Brinon.

Grâce à un investissement direct de l’Etat de l’ordre de 360 millions de francs et du soutien des provinces Sud et Nord, ce chantier d’un coût total de 500 millions, apporte à Bourail un atelier de découpe modernisé, une unité de surgélation, des chambres froides neuves. Autant d’équipements permettant d’améliorer la logistique et les livraisons.

Une plateforme de compostage pour valoriser les déchets organiques

Le second projet porte sur la création d’une plateforme de compostage des déchets organiques issus de l’abattoir. Une innovation structurante pour la filière et pour l’environnement : « Avec cette plateforme, la rénovation et les extensions, ce sont plus de 140 millions qui seront investis entre 2025 et 2026 sur Bourail. Les déchets seront transformés en compost hygiénisé, réutilisable notamment pour la reforestation, en remplacement des engrais chimiques importés. Les premières tonnes seront produites dès 2026 », explique Lionnel Brinon.

« Une révolution pour l’OCEF » – Frédéric Espinosa, directeur général de l’OCEF

Le directeur général de l’OCEF, Frédéric Espinosa, a tenu à saluer « toutes les forces vives qui ont permis de franchir cette étape, soulignant que ces investissements amélioreront les conditions de travail du personnel tout en renforçant la qualité offerte aux consommateursNous restons portés par une dynamique tournée vers l’avenir. C’est un projet positif, surtout dans le contexte actuel. »

Un projet collectif au service du territoire

Ces deux chantiers structurants sont rendus possibles grâce au financement conjoint de l’État, de la province Sud et de la province Nord. Ils inscrivent l’abattoir de Bourail au cœur d’un développement durable, au service des éleveurs, des entreprises locales, des consommateurs et de l’autonomie alimentaire de la Nouvelle-Calédonie.

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