
« A travers vos visages, vos sourires et votre diversité, vous représentez l’avenir de la Nouvelle-Calédonie avec un lien puissant avec la France. »
Vive émotion ce lundi matin pour le ministre des Outre-mer qui a été accueilli, avec ferveur, par la Marseillaise et l’hymne Calédonien chantés avec vigueur et fierté par les élèves de l’établissement bilingue Michel Amiot.
Saluant le succès des écoles bilingues en province Sud, « un modèle qui garantit des liens forts entre la Nouvelle-Calédonie, la France et le monde anglo-saxon », Manuel Valls a évoqué les perspectives d’avenir pour l’éducation en Nouvelle-Calédonie en présence des acteurs du monde éducatif.
Touché par la passion et le sourire des enfants, le ministre a félicité la présidente Sonia Backès pour la réussite du dispositif des écoles bilingues en province Sud. Véritable atout pour la réussite scolaire des enfants, « le bilinguisme renforce ce lien très fort avec la France et également avec le monde anglo-saxon », a-t-il déclaré.
Le bilinguisme, au cœur de la réussite éducative
Adopté dans 12 établissements primaires de la province Sud, le bilinguisme porte ses fruits : « Nos écoles publiques bilingues sont l’un des rares exemples de réussite qui se sont faits dans le cadre des transferts de compétences. Ici, on arrive à avoir un système public qui fonctionne parce que l’offre est diversifiée, et dans nos écoles, on retrouve à la fois des enseignements de langue et de culture kanak, ainsi que du bilinguisme, et cela est très positif », a souligné Sonia Backès.
Une visite qui a également ravi les équipes, selon Laure Crepin et Florie Letellier, respectivement directrice et directrice par intérim de Michel Amiot, et qui a permis « d’aborder différents points sur l’avenir du territoire, ses enjeux scolaires et l’importance du bilinguisme dans nos écoles. »
« Placer l’éducation, la jeunesse, le sport et la culture au cœur du projet pour la Nouvelle-Calédonie »
C’est la vision de l’UT CFE-CGC, représenté par Cédric Sangarné, permanent syndical pour l’enseignement primaire partagée avec le ministre des Outre-mer : « Nous proposons de revoir la journée de l’enfant avec les fondamentaux le matin, comme le français et les mathématiques, et des activités sportives, artistiques et culturelles l’après-midi. » Une approche qui fait écho au système anglo-saxon qui, selon le syndicat, apporte des pistes de réflexion non négligeables.
Une rencontre qui s’est déroulée en présence du Haut-Commissaire de la République, Louis Le Franc, du sénateur Georges Naturel, du député Nicolas Metzdorf, de Veylma Falaeo, présidente du Congrès, d’Isabelle Champmoreau, membre du gouvernement chargée de l’éducation, et du maire de Nouméa, Sonia Lagarde.