La province Sud se prononce contre le projet de loi sur « l’eau partagé »



Le texte de loi sur « l’eau partagée » sera présenté en séance publique au congrès ce jeudi 21 novembre, la province Sud par la voix de son premier vice-président Philippe Blaise a annoncé qu’elle ne votera pas pour cette loi.

Pour rappel, ce projet s’inscrit dans la continuité des travaux initiés dans le cadre du schéma d’orientation de la Politique de l’Eau Partagée (PEP) qui a été adopté en 2019. Son objectif est d’établir un cadre juridique pour la gestion et la préservation de cette ressource vitale.

Philippe Blaise a déclaré en conférence de presse cet après-midi : « 𝘓𝘢 𝘱𝘳𝘰𝘷𝘪𝘯𝘤𝘦 𝘚𝘶𝘥 𝘢 𝘢𝘭𝘦𝘳𝘵𝘦́ 𝘢̀ 𝘥𝘦 𝘵𝘳𝘦̀𝘴 𝘯𝘰𝘮𝘣𝘳𝘦𝘶𝘴𝘦𝘴 𝘳𝘦𝘱𝘳𝘪𝘴𝘦𝘴 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘥𝘢𝘯𝘨𝘦𝘳𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘳𝘦𝘱𝘳𝘦́𝘴𝘦𝘯𝘵𝘦 𝘤𝘦 𝘱𝘳𝘰𝘫𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘭𝘰𝘪 ». Ce qui amène la collectivité aujourd’hui à se prononcer contre son vote et à alerter l’opinion publique.

Il explique la position de la province Sud : « 𝘗𝘳𝘦𝘮𝘪𝘦̀𝘳𝘦 𝘤𝘩𝘰𝘴𝘦, 𝘤𝘦𝘴𝘵 𝘭𝘦 𝘱𝘳𝘪𝘯𝘤𝘪𝘱𝘦 𝘥𝘦 𝘮𝘦𝘵𝘵𝘳𝘦 𝘦𝘯 𝘱𝘭𝘢𝘤𝘦 𝘶𝘯𝘦 𝘳𝘦𝘥𝘦𝘷𝘢𝘯𝘤𝘦. 𝘈𝘶𝘫𝘰𝘶𝘳𝘥𝘩𝘶𝘪, 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘢𝘷𝘰𝘯𝘴 𝘣𝘦𝘢𝘶𝘤𝘰𝘶𝘱 𝘥𝘢𝘨𝘳𝘪𝘤𝘶𝘭𝘵𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘲𝘶𝘪 𝘧𝘰𝘯𝘵 𝘥𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘦́𝘭𝘦̀𝘷𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵𝘴 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘤𝘰𝘶𝘳𝘴 𝘥𝘦𝘢𝘶. 𝘊𝘦𝘴𝘵 𝘭𝘦𝘢𝘶 𝘲𝘶𝘪 𝘵𝘰𝘮𝘣𝘦 𝘥𝘶 𝘤𝘪𝘦𝘭, 𝘪𝘭 𝘯𝘺 𝘢 𝘢𝘶𝘤𝘶𝘯 𝘴𝘦𝘳𝘷𝘪𝘤𝘦 𝘦𝘯 𝘦́𝘤𝘩𝘢𝘯𝘨𝘦, 𝘢𝘶𝘤𝘶𝘯 𝘴𝘦𝘳𝘷𝘪𝘤𝘦 𝘱𝘶𝘣𝘭𝘪𝘤 𝘪𝘮𝘱𝘭𝘪𝘲𝘶𝘦́, 𝘱𝘢𝘴 𝘥𝘪𝘯𝘧𝘳𝘢𝘴𝘵𝘳𝘶𝘤𝘵𝘶𝘳𝘦. 𝘋𝘰𝘯𝘤 𝘰𝘯 𝘯𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘱𝘳𝘦𝘯𝘥 𝘱𝘢𝘴 𝘱𝘰𝘶𝘳𝘲𝘶𝘰𝘪 𝘰𝘯 𝘥𝘦𝘷𝘳𝘢𝘪𝘵 𝘭𝘦𝘶𝘳 𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘱𝘢𝘺𝘦𝘳 𝘭𝘦𝘢𝘶 𝘲𝘶𝘪 𝘦́𝘮𝘢𝘯𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘤𝘰𝘶𝘳𝘴 𝘥𝘦𝘢𝘶 𝘦𝘯 𝘦́𝘤𝘩𝘢𝘯𝘨𝘦 𝘥𝘦 𝘳𝘪𝘦𝘯. »

Le deuxième point de cette loi pose aussi problème. « 𝘊𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘳𝘦𝘥𝘦𝘷𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘳𝘰𝘧𝘰𝘯𝘥𝘦́𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘪𝘯𝘫𝘶𝘴𝘵𝘦 𝘱𝘶𝘪𝘴𝘲𝘶𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘵𝘦𝘳𝘳𝘦𝘴 𝘢𝘨𝘳𝘪𝘤𝘰𝘭𝘦𝘴 𝘤𝘰𝘶𝘵𝘶𝘮𝘪𝘦̀𝘳𝘦𝘴 𝘯𝘢𝘶𝘳𝘰𝘯𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘱𝘢𝘺𝘦𝘳, 𝘢𝘭𝘰𝘳𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘵𝘦𝘳𝘳𝘦𝘴 𝘢𝘨𝘳𝘪𝘤𝘰𝘭𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘪𝘷𝘦́𝘦𝘴 𝘷𝘰𝘯𝘵 𝘥𝘦𝘷𝘰𝘪𝘳 𝘭𝘢 𝘱𝘢𝘺𝘦𝘳. 𝘋𝘰𝘯𝘤, 𝘰𝘯 𝘤𝘳𝘦́𝘦 𝘶𝘯𝘦 𝘥𝘪𝘴𝘤𝘳𝘪𝘮𝘪𝘯𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯, 𝘶𝘯𝘦 𝘪𝘯𝘦́𝘨𝘢𝘭𝘪𝘵𝘦́ 𝘦́𝘤𝘰𝘯𝘰𝘮𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘲𝘶𝘪 𝘯𝘢 𝘢𝘶𝘤𝘶𝘯 𝘴𝘦𝘯𝘴 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘢 𝘴𝘪𝘵𝘶𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘤𝘵𝘶𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘤𝘦𝘳𝘯𝘢𝘯𝘵 𝘭𝘢 𝘳𝘦́𝘱𝘢𝘳𝘵𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘶 𝘧𝘰𝘯𝘤𝘪𝘦𝘳 𝘤𝘢𝘭𝘦́𝘥𝘰𝘯𝘪𝘦𝘯. »

Sans compter que la redevance que devront payer les agriculteurs et industriels qui sont les principaux concernés, ne se traduira pas par des investissements d’infrastructures ou d’entretien. « 𝘊𝘦𝘵 𝘢𝘳𝘨𝘦𝘯𝘵 𝘢𝘭𝘪𝘮𝘦𝘯𝘵𝘦𝘳𝘢 𝘶𝘯𝘦 𝘤𝘢𝘨𝘯𝘰𝘵𝘵𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘭𝘦 𝘨𝘰𝘶𝘷𝘦𝘳𝘯𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘴𝘦𝘳𝘢 𝘭𝘪𝘣𝘳𝘦 𝘥𝘶𝘵𝘪𝘭𝘪𝘴𝘦𝘳 𝘭𝘢̀ 𝘰𝘶̀ 𝘪𝘭 𝘭𝘦 𝘴𝘰𝘶𝘩𝘢𝘪𝘵𝘦. 𝘐𝘭 𝘯𝘺 𝘢 𝘢𝘶𝘤𝘶𝘯𝘦 𝘴𝘵𝘳𝘢𝘵𝘦́𝘨𝘪𝘦 𝘦𝘯 𝘮𝘢𝘵𝘪𝘦̀𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘥𝘦́𝘷𝘦𝘭𝘰𝘱𝘱𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘢𝘨𝘳𝘪𝘤𝘰𝘭𝘦 𝘦𝘯 𝘳𝘢𝘱𝘱𝘰𝘳𝘵 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘤𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘳𝘦𝘥𝘦𝘷𝘢𝘯𝘤𝘦. 𝘊𝘦𝘴𝘵 𝘫𝘶𝘴𝘵𝘦 𝘶𝘯𝘦 𝘵𝘢𝘹𝘦 𝘦𝘯 𝘦́𝘤𝘩𝘢𝘯𝘨𝘦 𝘥𝘦 𝘳𝘪𝘦𝘯. 𝘊𝘦 𝘯𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘢𝘤𝘤𝘦𝘱𝘵𝘢𝘣𝘭𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘯𝘰𝘶𝘴. »

Au-delà de ça, se pose un autre problème de fond alerte Philippe Blaise : « 𝘕𝘰𝘵𝘳𝘦 𝘳𝘦́𝘧𝘭𝘦𝘹𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘶𝘫𝘰𝘶𝘳𝘥𝘩𝘶𝘪 𝘦𝘴𝘵 𝘲𝘶𝘪𝘭 𝘧𝘢𝘶𝘵 𝘭𝘶𝘵𝘵𝘦𝘳 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘭𝘦 𝘮𝘪𝘭𝘭𝘦𝘧𝘦𝘶𝘪𝘭𝘭𝘦 𝘢𝘥𝘮𝘪𝘯𝘪𝘴𝘵𝘳𝘢𝘵𝘪𝘧. 𝘈𝘤𝘵𝘶𝘦𝘭𝘭𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵, 𝘭𝘦𝘴 𝘤𝘰𝘶𝘳𝘴 𝘥𝘦𝘢𝘶 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘨𝘦́𝘳𝘦́𝘴 𝘱𝘢𝘳 𝘭𝘢 𝘕𝘰𝘶𝘷𝘦𝘭𝘭𝘦𝘊𝘢𝘭𝘦́𝘥𝘰𝘯𝘪𝘦. 𝘖𝘳, 𝘤𝘦𝘴𝘵 𝘶𝘯 𝘯𝘰𝘯𝘴𝘦𝘯𝘴, 𝘱𝘢𝘳𝘤𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘤𝘰𝘶𝘳𝘴 𝘥𝘦𝘢𝘶 𝘧𝘰𝘯𝘵 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘪𝘦 𝘥𝘶 𝘧𝘰𝘯𝘤𝘪𝘦𝘳 𝘥𝘦𝘴 𝘵𝘦𝘳𝘳𝘪𝘵𝘰𝘪𝘳𝘦𝘴 𝘥𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘰𝘷𝘪𝘯𝘤𝘦𝘴 𝘲𝘶𝘪 𝘨𝘦̀𝘳𝘦𝘯𝘵 : 𝘭𝘦𝘯𝘷𝘪𝘳𝘰𝘯𝘯𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵, 𝘭𝘦 𝘥𝘦́𝘷𝘦𝘭𝘰𝘱𝘱𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘢𝘨𝘳𝘪𝘤𝘰𝘭𝘦 𝘦𝘵 𝘭𝘦 𝘥𝘦́𝘷𝘦𝘭𝘰𝘱𝘱𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘦́𝘤𝘰𝘯𝘰𝘮𝘪𝘲𝘶𝘦. 𝘐𝘭 𝘧𝘢𝘶𝘵 𝘲𝘶𝘦 𝘭𝘦 𝘮𝘰𝘯𝘥𝘦 𝘢𝘨𝘳𝘪𝘤𝘰𝘭𝘦 𝘦𝘵 𝘦́𝘤𝘰𝘯𝘰𝘮𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘢𝘶𝘴𝘴𝘪 𝘭𝘦𝘴 𝘩𝘢𝘣𝘪𝘵𝘢𝘯𝘵𝘴 𝘯𝘢𝘪𝘦𝘯𝘵 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘲𝘶𝘶𝘯 𝘴𝘦𝘶𝘭 𝘪𝘯𝘵𝘦𝘳𝘭𝘰𝘤𝘶𝘵𝘦𝘶𝘳 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘪𝘯𝘴𝘵𝘳𝘶𝘪𝘳𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘥𝘰𝘴𝘴𝘪𝘦𝘳𝘴 𝘳𝘢𝘱𝘪𝘥𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘦𝘵 𝘦𝘧𝘧𝘪𝘤𝘢𝘤𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵. 𝘌𝘵 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘤𝘦𝘭𝘢, 𝘪𝘭 𝘧𝘢𝘶𝘵 𝘲𝘶𝘦 𝘤̧𝘢 𝘴𝘰𝘪𝘵 𝘭𝘦𝘴 𝘤𝘰𝘭𝘭𝘦𝘤𝘵𝘪𝘷𝘪𝘵𝘦́𝘴 𝘱𝘳𝘰𝘷𝘪𝘯𝘤𝘪𝘢𝘭𝘦𝘴 𝘲𝘶𝘪 𝘨𝘦̀𝘳𝘦𝘯𝘵 𝘭𝘦𝘴 𝘤𝘰𝘶𝘳𝘴 𝘥𝘦𝘢𝘶. »

Il ajoute : « 𝘊𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘥𝘪𝘴𝘱𝘦𝘳𝘴𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦𝘴 𝘤𝘰𝘮𝘱𝘦́𝘵𝘦𝘯𝘤𝘦𝘴 𝘢 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘤𝘰𝘯𝘴𝘦́𝘲𝘶𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘭𝘦 𝘮𝘰𝘯𝘥𝘦 𝘢𝘨𝘳𝘪𝘤𝘰𝘭𝘦 𝘯𝘦 𝘴𝘢𝘪𝘵 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘢̀ 𝘲𝘶𝘪 𝘴𝘢𝘥𝘳𝘦𝘴𝘴𝘦𝘳 𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘭𝘢 𝘋𝘈𝘝𝘈𝘙 𝘦𝘵 𝘭𝘢 𝘱𝘳𝘰𝘷𝘪𝘯𝘤𝘦 𝘚𝘶𝘥. »

L’intérêt pour la province Sud de reprendre la maîtrise des cours d’eau est qu’elle pourra, à long terme, construire une vraie stratégie de l’eau agricole. À l’exemple de La Réunion : « 𝘓𝘪𝘥𝘦́𝘦 𝘦𝘴𝘵 𝘥𝘦 𝘮𝘦𝘵𝘵𝘳𝘦 𝘦𝘯 𝘱𝘭𝘢𝘤𝘦 𝘶𝘯 𝘰𝘱𝘦́𝘳𝘢𝘵𝘦𝘶𝘳 𝘱𝘶𝘣𝘭𝘪𝘤 𝘲𝘶𝘪 𝘷𝘢 𝘱𝘰𝘶𝘷𝘰𝘪𝘳 𝘱𝘰𝘳𝘵𝘦𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘪𝘯𝘷𝘦𝘴𝘵𝘪𝘴𝘴𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵𝘴. 𝘈𝘪𝘯𝘴𝘪, 𝘰𝘯 𝘱𝘰𝘶𝘳𝘳𝘢 𝘮𝘦𝘵𝘵𝘳𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘤𝘢𝘱𝘵𝘢𝘨𝘦𝘴 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘳𝘪𝘷𝘪𝘦̀𝘳𝘦𝘴 𝘲𝘶𝘪 𝘰𝘯𝘵 𝘶𝘯 𝘥𝘦́𝘣𝘪𝘵 𝘱𝘦𝘳𝘮𝘢𝘯𝘦𝘯𝘵 𝘦𝘵 𝘥𝘦𝘴 𝘥𝘪𝘻𝘢𝘪𝘯𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘬𝘪𝘭𝘰𝘮𝘦̀𝘵𝘳𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘤𝘢𝘯𝘢𝘭𝘪𝘴𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘨𝘳𝘪𝘤𝘰𝘭𝘦. 𝘊𝘦𝘴𝘵 𝘤̧𝘢 𝘲𝘶𝘪 𝘥𝘦𝘮𝘢𝘪𝘯 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘱𝘦𝘳𝘮𝘦𝘵𝘵𝘳𝘢 𝘥𝘢𝘶𝘨𝘮𝘦𝘯𝘵𝘦𝘳 𝘯𝘰𝘵𝘳𝘦 𝘢𝘶𝘵𝘰𝘴𝘶𝘧𝘧𝘪𝘴𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘢𝘭𝘪𝘮𝘦𝘯𝘵𝘢𝘪𝘳𝘦, 𝘱𝘢𝘳𝘤𝘦 𝘲𝘶𝘰𝘯 𝘷𝘢 𝘮𝘦𝘵𝘵𝘳𝘦 𝘦𝘯 𝘷𝘢𝘭𝘦𝘶𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘵𝘦𝘳𝘳𝘦𝘴 𝘲𝘶𝘪 𝘢𝘶𝘫𝘰𝘶𝘳𝘥𝘩𝘶𝘪 𝘯𝘦 𝘭𝘦 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘤𝘢𝘳 𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘭𝘰𝘪𝘯 𝘥𝘦𝘴 𝘤𝘰𝘶𝘳𝘴 𝘥𝘦𝘢𝘶. »

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