Une rentrée 2024 pleine de nouveautés au Conservatoire de musique et de danse de Nouvelle-Calédonie



Cette année, l’établissement d’enseignement artistique célèbre un demi-siècle d’existence. Présentée le 12 mars, au Conservatoire de musique et de danse de Nouvelle-Calédonie (CMDNC), en présence de Christiane Saridjan-Verger, élue provinciale et membre de la Commission de la culture, la saison 2024 promet de belles découvertes. À cette occasion, une sculpture de la famille Tiaou a été inaugurée dans le patio pour commémorer la naissance de la première école de musique en 1974.


L’année 2024 devrait marquer un tournant dans l’histoire du Conservatoire de musique et de danse de la Nouvelle-Calédonie. Depuis la création, il y a cinquante ans, de la première école de musique, la structure ne cesse d’évoluer. Dans cet élan, l’établissement prévoit de changer d’appellation et de devenir le « Conservatoire des Arts de la Nouvelle-Calédonie ». Un choix qui s’explique par une offre élargie de disciplines. Après l’apparition, l’an dernier, des danses traditionnelles et du hip-hop, ce sera prochainement au tour du théâtre. Comme l’explique la présidente, Pascale Doniguian, « ce nom permettra de recouvrer les éventuels projets d’extension d’activités artistiques de l’établissement, notamment l’art dramatique ».

Les directeurs artistiques ont présenté leurs spectacles dans l’auditorium du Conservatoire.

Une annonce faite lors de la présentation de la saison artistique 2024, qui s’est tenue le 12 mars au CMDNC, à Nouméa, en présence de Christiane Saridjan-Verger, membre de la Commission de la culture de la province Sud. Au programme, un florilège musical du plus ancien ensemble du Conservatoire, « Les Petits Violons », un répertoire original inspiré de l’Australie ou encore des performances vocales de l’île d’Iaai. Sans oublier la danse, avec le grand spectacle biannuel des élèves.

Autre nouveauté, dans le patio du Conservatoire trône désormais une sculpture de la famille Tiaou. Inaugurée lors de ce rendez-vous, elle a été créée par Kapoa Tiaou en 2016 puis restaurée par son fils, Melem. « Tafolaa », qui signifie baleine en langue fagauvea, est le nom donné à cette œuvre. Elle symbolise le chant aigu du mammifère, tout comme la clé de sol, ce symbole musical utilisé pour décrire des sons de même nature.

Les inscriptions en hausse

« Il y a des listes d’attente aujourd’hui dans toutes les disciplines [au nombre de vingt-sept NDLR], trois semaines après la rentrée », indique Pascale Doniguian. Un attrait des jeunes pour la culture qui se confirme depuis 2023, avec une hausse de 4,5% de nouvelles inscriptions.

Près de mille élèves sont inscrits à Nouméa mais le Conservatoire accueille aussi des élèves à Païta, à Dumbéa, au Mont-Dore et à Bourail en province Sud. En 2025, l’ouverture d’une nouvelle antenne est prévue à Boulouparis.

Christiane Verger, Alexia Duchesne et Christine Aita, chargées de la culture à la province Sud.

Assister à un concert ou jouer d’un instrument sont des activités que la collectivité promeut à l’école et au collège, par le biais du financement de concerts éducatifs et du dispositif « les orchestres à l’école » avec le CMDNC. « Au-delà de l’apprentissage technique, il y a l’apprentissage du vivre ensemble. Les bénéfices sont visibles sur le climat et les résultats scolaires », constate Alexia Duchesne, chargée d’actions culturelles à la province.

L’objectif est de valoriser la pratique de la musique chez les plus jeunes et de la rendre accessible. C’est pourquoi, dans les prochaines semaines, l’établissement d’arts intégrera le dispositif Clic&Mouv’, qui permet aux jeunes de 11 à 17 ans de bénéficier d’une cagnotte de 15 000 francs pour découvrir des activités.

D’ici là, retrouvez le programme artistique 2024 du Conservatoire : https://www.cmd.nc/

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