Lutte contre les addictions aux écrans : la province Sud réunit ses partenaires



70%. C’est le chiffre alarmant de « bébés hypnotisés par les écrans » relevé par la Protection maternelle et infantile (PMI) du Centre de Santé de la Famille (CSF) de Montravel. Face aux dangers des écrans, la Direction provinciale de l’action sanitaire et sociale (DPASS) et son service de prévention et de promotion de la Santé (SPPS) ont souhaité réunir, ce mardi 21 novembre, ses partenaires qui œuvrent contre les addictions aux écrans en milieu scolaire.


Organisée au Centre des activités nautiques de la province Sud (CAN), cette journée a permis de regrouper les services de prévention et de promotion de la santé de la province Nord et des Îles, la DENC, la DDEC, l’OPT, l’Agence Sanitaire et Sociale, la gendarmerie, la police nationale et la Croix-Rouge française, afin de « partager les missions et les expériences de chacun et échanger sur les différents dispositifs que nous portons en commun autour de cette thématique de la santé publique qu’est l’addiction aux écrans », explique Pahnane Siwasiwa, directrice adjointe de la DPASS.

« Une rencontre essentielle, selon Frédérique Yamamoto, cheffe du service de prévention et de promotion de la Santé (SPPS) de la DPASS, qui nous permet d’identifier tous les partenaires qui interviennent en milieu scolaire sur les écrans et leurs dangers. L’objectif est de se connaitre afin de pouvoir mieux orienter les demandes que l’on reçoit et de faire le point sur nos outils pédagogiques, sur nos dispositifs et nos actions de sensibilisation afin de savoir si elles sont suffisantes selon le public à sensibiliser. Par la suite, nous espérons pouvoir travailler ensemble sur des projets communs afin de renforcer nos actions de prévention notamment auprès des parents. »

Exposition précoce et inadaptée dès les premiers mois de l’enfant, temps d’utilisation des écrans, troubles psychologiques et comportementales, retards dans les apprentissages, sédentarité… Cette journée a permis aux partenaires d’établir des constats de terrain et d’émettre des pistes d’améliorations pour poursuivre leurs actions de sensibilisation auprès des plus jeunes, comme auprès des parents.

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