Les centres de vacances et de loisirs s’adaptent à la crise sanitaire



Les activités battent leur plein dans les centres de vacances et de loisirs (CVL) en province Sud qui redoublent de vigilance au niveau des gestes barrières. Gil Brial, le deuxième vice-président de l’assemblée de la province Sud, a visité ce mercredi le Centre Ethnic Music Espoir au Mont-Dore et celui de l’ACAF au Faré de Magenta. Le constat est rassurant : « Les centres ont su s’adapter et sont capables d’offrir la même qualité de service. »


Prise de température à l’arrivée, gel hydroalcoolique et masque de rigueur à partir de 6 ans. Au centre de loisir Ethnic Music Espoir basé au centre culturel de Boulari, on ne badine pas avec le protocole sanitaire. « Nous avons dû faire quelques adaptations notamment sur l’organisation des groupes d’enfants, ce qui permet de maintenir la distanciation », explique Sandra Vandervonden, la directrice du centre. « Il y aura toujours des interactions, cependant nous privilégions les activités en extérieur », précise-t-elle.

Malgré la situation, ce centre de loisirs qui accueille cette semaine 63 enfants de 3 à 12 ans, profite de toute l’infrastructure du centre culturel du Mont-Dore : « Nous pouvons bénéficier des salles climatisées, du terrain de foot et de la piscine. C’est royal ! Quelque part malgré la difficulté que nous rencontrons cet été, nous avons quand même une sacrée chance ! »


Gil Brial s’informe auprès de la directrice du centre Sandra Vandervonden (à gauche), sur l’organisation du centre depuis la mise en place du protocole sanitaire.

Grâce au dispositif d’aide à la découverte culturelle et à l’épanouissement proposé par la province Sud, le centre a fait appel à un intervenant pour l’atelier de Hang Drum. C’est donc en musique et en chanson que les enfants ont accueilli Gil Brial qui ne manque jamais de visiter les CVL, à chaque période de grandes vacances scolaires. « L’objectif reste le même, explique-t-il. Voir sur le terrain, comment les dispositifs provinciaux et le travail qui a été fait en amont avec les centres, s’articulent. Et la particularité, cette année, ce sont évidemment les conditions sanitaires qui sont imposées. On voit que les centres ont su s’adapter et sont capables d’offrir la même qualité de service avec des efforts supplémentaires pour créer des groupes plus petits, des organisations différentes, ça demande plus d’encadrement. »

Atelier d’arts plastiques sur le thème des dragons, au centre Ethnic Music Espoir.

Les enfants s’amusent en plein-air

Au centre de l’ACAF au Faré de Magenta, les jeux en plein air sont aussi privilégiés et le lieu s’y prête tout particulièrement. Là, Gil Brial a été reçu amicalement par un groupe de pré-ados fiers de raconter comment ils ont pu financer leurs micro-projets et redonner vie aux objets inutilisés, grâce à l’organisation d’un vide-grenier. « Nous avons visité l’aquarium, le Centre Culturel Tjibaou et nous avons même pu financer un repas pour l’anniversaire de deux de nos camarades », a témoigné une jeune fille du clan des Yams.

Dans ce centre aussi, la vigilance est redoublée. Les 72 enfants du centre sont répartis en groupes appelés « clans ». « Notre chance, c’est qu’on est à l’extérieur. A l’heure du repas, les grands mangent dans leur cabane et les plus petits dans un espace qui leur est dédié », souligne Lilé Tutagata, directrice du centre du Faré de Magenta

Pré-ados du centre de l’ACAF au Faré de Magenta.

Depuis le début des vacances, il n’y a eu aucun cas positif au Covid dans ce centre, la directrice croise les doigts. « Tous les lundis matin, les animateurs doivent venir avec des tests négatifs. »

Si un cas positif était déclaré la procédure est la suivante explique Sandra Vandervonden, la directrice du centre Ethnic Music Espoir : « Nous prévenons par téléphone tous les parents, et nous ne réintégrons les enfants du même groupe que s’ils sont munis de tests négatifs au Covid. »

Malgré les conditions contraignantes, Gil Brial se dit rassuré sur la suite à donner : « Ce qui est important, c’est de voir ces équipes, bénévoles pour la plupart, qui ont su déployer des moyens pour accueillir les enfants avec des contraintes nouvelles et dans le même cadre pour l’épanouissement de l’enfant. Et on voit des gosses qui sont heureux. Alors bien sûr, ils ont des masques, ce n’est pas ce qu’il y a de plus agréable, de plus facile dans les conditions de chaleur actuelles. En tout cas, tout se passe bien et c’était important pour nous de nous en assurer pour l’organisation future des petites vacances scolaires de l’année. Nous sommes également vigilants sur la qualité des intervenants recrutés. »


Rencontre avec la vice-présidente de l’ACAF et la directrice du centre au Faré de Magenta.

 

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