Les CM2 de l’école Champmoreau nommés “petits ambassadeurs de la santé”



Ce mardi matin, maitre Louis et des CM2 de l’école Champmoreau, ont reçu des représentants des directions de l’action sanitaire et sociale (DPASS) et de l’enseignement (DES) de la province Sud, le diplôme du “petit ambassadeur de la santé”, valorisant leur court-métrage, “Prisonniers virtuels“, déjà récompensé Nautile de Bronze au dernier festival du cinéma de La Foa.


Dénonçant les dangers des écrans chez les enfants, “Prisonniers virtuels” est un court-métrage de 8 minutes qui a su retenir l’attention de la province Sud, comme l’explique Frédérique Yamamoto, chef du service de prévention et de promotion de la santé à la DPASS, “Nous avons souhaité vous rencontrer, déjà pour vous féliciter et vous annoncer que nous aimerions diffuser votre vidéo dans toutes les écoles de la province Sud dans le cadre de notre intervention auprès des enfants pour leur expliquer pourquoi il ne faut pas abuser des écrans.

Les petits ambassadeurs de la santé

« Un film écrit par des enfants, pour les enfants”

Au nom de la classe, maitre Louis a tenu à remercier la province Sud, pour ces diplômes et cadeaux, en rappelant que cette vidéo, à destination des enfants mais aussi des parents, renvoie au “vécu” des élèves, notamment des acteurs principaux qui ont réellement mis en scène leur quotidien. Comme il l’explique : “Il faut savoir que les personnages jouent leur propre rôle. Ryan par exemple, est un accro des jeux vidéo. Sarah quant à elle était sur tous les réseaux sociaux et par l’intermédiaire de ce film, tous ont stoppé ou du moins réduit leur temps passé devant les écrans.”

Les petits comédiens ont eu à cœur d’entreprendre ce projet de classe pour « passer un message avec leurs propres mots » ce qui, pour Frédérique Yamamoto, « marche le mieux pour aider les enfants sans passer par les mots d’adultes. »

Petits ambassadeurs

Prisonniers virtuels” connait un franc succès, non seulement ici en Nouvelle-Calédonie, mais aussi auprès d’établissements hors-territoire. Des établissements qui se sont empressés de demander des autorisations de diffusion comme l’évoque maitre Louis : “La responsable de la plateforme ONE m’a contacté pour une diffusion en métropole. On a aussi eu des retours d’écoles du Canada qui ont visionné le film.

Véritable support pour les enfants et les adultes“, ce film, comme l’ajoute Evelyne Builles, chargée d’étude à la direction de l’enseignement, “sera posté sur le site de la DES pour que toutes les écoles puissent en avoir l’accès.”

Représentants de la province Sud et Maître Louis

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