Inauguration du nouveau refuge de la SPANC



Des box plus grands et plus adaptés pour les chiens, 4 chatteries, une salle de soins vétérinaires, deux parcs de promenade et un espace d’accueil visiteurs… Le refuge de la SPANC a été inauguré ce samedi par le 2e vice-président de la province Sud, Gil Brial, et de nombreuses autres personnalités.


Depuis le 10 novembre dernier, la SPANC a déménagé derrière la station d’épuration de Dumbéa. L’inauguration du nouveau refuge pour animaux abandonnés, ce samedi 25 janvier a permis de constater que ses pensionnaires à quatre pattes sont bien installés et entre de bonnes mains !

 « Je suis très heureux de représenter la Province pour l’inauguration de cette très belle structure qui offrira aux animaux une qualité de vie à la hauteur de l’attention et de l’amour que vous leur portez », s’est exprimé Gil Brial, 2e vice-président de la province Sud, à l’attention de Michel Gautier, le président de la Société Protectrice des Animaux de Nouvelle-Calédonie.

 L’engagement des institutions

Après de nombreuses années de réflexion sur son implantation et son financement, ce projet voit enfin le jour grâce au soutien financier des collectivités. La province Sud a contribué à son financement de façon directe et indirecte, à hauteur de 80 millions de francs sur les 200 millions du coût total de la construction.

 « Cela démontre qu’un tournant est en train de s’opérer en Nouvelle-Calédonie. Le constat, c’est l’évolution des mentalités de nos élus qui se sentent concernés et sensibilisés à la cause animale. Si bien qu’un secteur dédié au bien-être animal a même été créé au gouvernement, c’est une première ! », souligne Gil Brial.

La province Sud s’est également engagée auprès du gouvernement pour la campagne de stérilisation des chiens et chats du territoire. « Il y a d’abord une phase de sensibilisation de la population sur la nécessité de stériliser leurs animaux, une seconde phase de financement », ajoute le deuxième vice-président. « Lors du vote de son budget, la province Sud a accordé 10 millions de francs pour cette campagne de stérilisation. C’est extraordinaire la passion et le temps que vous accordez pour vous occuper des animaux. Je voudrais vous remercier pour tout le travail que vous faîtes. »


Une équipe de bénévoles dévoués et passionnés

Le nouveau refuge de la SPANC se compose de 2 chenils pour chiens adultes de 18 boxes chacun, 1 chenil pour chiots de 6 box, 4 chatteries pouvant accueillant 60 chats, un bâtiment pour l’accueil du public, le bureau de l’association et le logement du gardien. Un autre bâtiment regroupant une salle de soins vétérinaires, la quarantaine chien, la quarantaine chat, et autres salles spécifiques, ainsi que 2 parcs de promenades pour chiens. « Chaque jour, des bénévoles sortent les chiens, pas tous en même temps bien sûr, pour leur faire dégourdir les pattes et effectuer quelques exercices. C’est aussi pour qu’ils apprennent à se sociabiliser avec d’autres animaux et avec les humains. C’est important pour qu’ils aient plus de chance d’être adoptés », souligne Michel Gautier le président de la SPANC.

La capacité d’accueil du refuge reste inchangée : 180 chiens et chats. La particularité, c’est que les chenils comprenant les box sont plus grands : 10 à 12 mètres carrés. Cependant, les conditions sanitaires et le cadre de vie des animaux ont été améliorés dans la nouvelle structure.
En 2019, 321 animaux ont été adoptés, leur durée moyenne de séjour au refuge est de six mois. La SPANC a fait stériliser 500 animaux (hors campagne de stérilisation financée par le gouvernement). « Nous sortons aussi régulièrement des animaux de la fourrière pour leur éviter l’euthanasie » ajoute Michel Gautier.

Pour s’occuper de ses animaux, la SPANC peut compter sur l’engagement infaillible de ses 418 adhérents, de ses 30 bénévoles dévoués et de 6 employés. « Nous sommes présents toute l’année, même les jours fériés ! Je voudrais souligner la générosité de cœur de nos bénévoles, leur investissement personnel et leur constance », a remercié Michel Gautier.



Un projet de longue date

Dans les années 2000, la croissance de Dumbéa-sur-mer nécessite l’extension de la station d’épuration. Ce qui contraint la SPANC à déménager à terme. À partir de 2010, un long processus s’engage pour trouver un terrain favorable. Le site de l’ancienne fourrière municipale à Tindu fut envisagé à un moment, mais ce projet est abandonné en 2013 en raison du nouveau plan d’urbanisme de Nouméa. Début 2016, le terrain actuel est proposé par la SECAL en accord avec la province Sud et la ville de Dumbéa.

La SPANC a sollicité les collectivités locales : la province Sud, le gouvernement, les mairies de Nouméa, Dumbéa, Mont-Dore, Païta et la SECAL. Le programme du futur refuge est défini en 2016. La construction du bâtiment débute courant 2018 et la réception s’effectue en mars 2019. Des aménagements complémentaires sont réalisés en octobre 2019.

La SPANC déménage le 10 novembre 2019.



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