Pas de trêve pour les braconniers



Avec 169 procès-verbaux dressés cette année contre 95 l’an dernier, les gardes nature de la province Sud accentuent leur lutte contre les braconniers de viande de tortue, de roussettes ou bien encore de langoustes grainées durant les fêtes de fin d’année…


Cinquante procès-verbaux dressés lors de ces derniers 45 jours, soient 169 PV établis en 2019, au lieu d’une centaine habituellement. Implantés à Nouméa, au Mont-Dore, à La Foa et à Bourail, les 18 gardes nature de la province Sud redoublent de vigilance en ces périodes de fête de fin d’année. « Nous travaillons étroitement avec l’ensemble des forces de l’ordre, précise Caroline Groseil, chef de service des gardes nature, aussi bien en procédant à des contrôles en mer, aux mises à l’eau, sur les routes, mais aussi dans les magasins, aux aérodromes et à l’aéroport… »

Le 19 décembre dernier, le travail des gardes nature a permis de mettre la main, avec les douaniers, sur un braconnier transportant à Tontouta de la viande de tortue. Les tortues marines, y compris leurs œufs, sont protégées par le code de l’Environnement. Leur pêche est interdite sous peine d’une amende pouvant atteindre 1, 78 MF CFP et un an de prison.

Particulièrement en cette période de fêtes de fin d’année, le travail des gardes nature est aussi focalisé sur les crustacés. Si la surveillance des quotas de pêche de langoustes, cigales de mer et popinées reste un incontournable (40 kg par embarcation), la lutte contre la pêche des espèces femelles porteuses d’œufs et dites « grainées », fait l’objet de toutes les attentions. Cette atteinte à l’environnement est un délit puni d’une amende pouvant aller jusqu’à 2, 68 millions de francs.

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