Rencontre entre Caledoclean et l’exécutif provincial



Sonia Backes, présidente de la province Sud, et Philippe Blaise, premier vice-président, ont rendu visite au QG de l’association Caledoclean ce jeudi 19 septembre. Une volonté de la part de l’exécutif et son équipe de renforcer les liens avec les associations environnementales et développer de futurs projets communs. « Je tiens à vous remercier d’être venus ici, à Caledoclean.


C’est une première pour nous car aucune personnalité politique n’était jamais venue nous rendre visite » entame Thibaut Bizien, chargé de mission de l’association. A la suite d’une première collaboration réussie effectuée entre Caledoclean et la province Sud lors des ateliers de la biodiversité concernant le risque requin, c’est une rencontre tout a fait impromptue qui a eu lieu chez Thibaut, au QG de son association.

« Nous partageons des intérêts communs »

Autour d’un café servi par le maître des lieux, les sujets de discussions, tantôt sérieux, parfois teintés d’humour, étaient surtout destinés à faire plus ample connaissance. D’un côté, Thibaut Bizien, très investi dans l’environnement calédonien et l’écologie en général, a une vision très précise de ce qu’il souhaite pour son pays « Caledoclean est un outil pour les calédoniens qui veulent participer à la protection de l’environnement. Depuis 2012, nous avons nettoyé 450 tonnes de déchets sur l’ensemble du territoire. Par an, on nettoie encore 150 tonnes. L’objectif est évidemment d’avoir moins de travail dans les années à venir, même s’il reste encore beaucoup à faire. Le fait est que, l’écologie ne doit pas se cantonner aux écologistes. Chaque personne, au travers de petits gestes quotidiens, doit pouvoir participer à la préservation de notre pays. Au final, je pense que le but des associations écologistes est de traiter un intérêt général : tout le monde veut voir sa ville propre. Nous sommes donc nécessairement amenés à travailler tous ensemble ».

En face, Sonia Backes et Philippe Blaise, acquiescent : « Nous partageons des intérêts communs ». Abordant plusieurs sujets allant des finances, la nécessité de mettre en place une répression concernant les auteurs de dépôts sauvages, ou la plantation de maquis minier et de forêt sèche dans les zones dégradées par les mines et les feux, les différents interlocuteurs se découvrent des causes communes et des solutions concevables.

La rencontre se termine sur la visite de la pépinière de l’association. Thibaut Bizien en profite par ailleurs pour insister sur la précarité des pépiniéristes du territoire, fragilisés autant dans leurs statuts professionnel que personnel. C’est une profession qui correspond initialement à un choix de vie, mais qui est aussi porteuse d’avenir et mérite un soutien.

 

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