Une volonté unanime de « trouver des solutions »



Réussite totale pour la première édition des Ateliers de la biodiversité, co-organisés par la province Sud, la ville de Nouméa et des associations environnementales. Autour du « Risque requin », pas moins de 60 participants ont donné vie, ensemble, à 38 actions concrètes…


Des applaudissements qui en disent long. Mardi midi, au cœur de l’hémicycle de l’Assemblée de la province Sud, ont retenti pendant de longues secondes ces marques précieuses de satisfaction, synonymes de travail accompli. Et pour cause. Pas moins de 60 acteurs majeurs usagers de la mer, scientifiques, décisionnaires, membres d’association environnementales, viennent d’achever, ensemble, la première édition des Ateliers de la biodiversité.

 

Autour de la problématique de la « Prévention à la gestion du risque requin », ils sont parvenus à mettre leurs différences de côté, et à travailler, collectivement, pour faire émerger 38 actions concrètes. « Énormément d’idées » saluées par la présidente de la province Sud Sonia Backes, venue conclure ces ateliers participatifs, sans toutefois interférer dans les débats. L’occasion de mettre en lumière le « caractère pragmatique » des travaux et la « volonté de trouver des solutions plutôt que de débattre sur le plan idéologique ».

Même constat du côté de l’association environnementale Sea Shepherd, dont le président de l’antenne calédonienne, Julien Chable, a tenu à remercier longuement les participants de cette première édition des Ateliers de la biodiversité. « Cet événement, que nous avons co-organisé avec la mairie et la province Sud, nous a permis d’échanger sereinement avec tous les participants. Oui, nous manquons de connaissance, c’est le point principal ! » Avant de terminer son intervention par un « merci à tous », visiblement très apprécié par l’auditoire.

 

Pour Jean-René Deleforterie, guide de randonnées palmées, « la qualité des échanges était très bonne » et « l’harmonie dans la façon de penser » des acteurs des différents ateliers « productive ».

Enfin, pour la maire de Nouméa, « il était temps de faire quelque chose ! ». Tout en pointant du doigt le « véritable caractère anxiogène » des précédentes attaques, Sonia Lagarde s’est prononcée en faveur d’actions concrètes, dont la pose notamment de filets. « En tant que maire, nous avons une responsabilité de défendre nos administrés. Il est temps de sécuriser au moins une baie sur Nouméa, et cette baie pourrait être la baie des Citrons. »



Pas moins de 38 actions concrètes :

  • Mieux connaître les requins et les dispositifs : étudier les déplacements – comportements, les attaques, les technologies de protection, les mesures…
  • Réglementer, contrôler, sanctionner fortement les comportements attirant ou sédentarisant les requins
  • Accélérer l’assainissement des eaux se déversant dans le lagon
  • Accompagner la filière pêche sans la pénaliser (valorisation des déchets, équipements, labels, etc.)
  • Renforcer la communication permettant une connaissance des requins, leur rôle et les bons comportements


 

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