« Nos différences font la richesse de la France »



Milakulo Tukumuli, 3e vice-président de la province Sud, a officiellement lancé ce midi la Semaine culturelle de l’Université de Nouvelle-Calédonie. Au programme : danses, animations et partage autour des différentes communautés qui contribuent à la richesse culturelle du campus, de la Nouvelle-Calédonie, et de la France…

« Je déclare la cinquième édition de la Semaine culturelle à l’Université, ouverte ! » Milakulo Tukumuli, troisième vice-président de la province Sud notamment en charge de la Culture, accompagné de Petelo Sao (président de la commission Culture de la province Sud) et de Pierre Mestre (chef de cabinet de la présidente de la province Sud), a donné le coup d’envoi de cet événement fédérateur, tant attendu par les étudiants. Pendant sept jours, des animations mettant en avant les différentes communautés rythment les pauses déjeuner du campus.

« Chaque Calédonien doit savoir qui il est, déclarait sans détour Milakulo Tukumuli. La culture fait partie de notre identité. Être Wallisien, Javanais, Kanak, peu importe, votre culture propre s’inscrit dans la culture calédonienne, qui s’inscrit elle-même dans la culture française. Nos différences font la richesse de la France. Et quand je vous vois, je vois cette richesse. Merci à vous, vous êtes l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, et nous avons foi en vous. »

Organisée par l’Université et la Maison de l’étudiant, cette Semaine culturelle se veut évidemment métissée, à l’image des étudiants. « A l’université de Nouvelle-Calédonie, explique la représentante du président de l’Université, nous avons une grande diversité de cultures. Des étudiants qui vivent ensemble, qui partagent des cours bien sûr, mais qui partagent aussi leur vie à la Maison de l’Étudiant et sur le campus. Ce partage passe justement par le fait d’apprendre ce que savent faire les autres, ce que les ancêtres ont transmis. »

À l’occasion de cette cérémonie d’ouverture, un geste coutumier, poignant, a été adressé, par les étudiants, en direction du troisième vice-président de la province Sud. « Je voudrais vous dire que ce geste que vous venez de faire, il y a quelques années ça ne se faisait pas dans les universités. Je ressens beaucoup d’émotion et beaucoup de nostalgie, car comme vous, j’ai aussi été étudiant à l’Université. Je vous remercie pour ce geste. La coutume est importante dans l’Océanie, quand bien même nous sommes sur un territoire français. La coutume c’est ce qui permet de lier les différentes communautés. »

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